Suite à la déclaration du Khalife général des Mourides concernant l’interdiction de la politique à Touba, des allusions ont été soulevées. Cependant, le secrétaire général et neveu du Khalife a précisé qu’il n’a jamais été question d’interdire le droit de vote dans la ville Sainte.
Il convient de noter que le droit de vote n’a jamais été proscrit pour les habitants de Touba, comme l’a souligné le secrétaire général et neveu du Khalife. La décision de déplacer les bureaux de vote vise simplement à rapprocher les populations et à éviter les querelles politiques.
Selon Serigne Khadim Diop, il est important de souligner que Touba n’a jamais organisé de vote en son centre, la Mosquée. Les votes se sont toujours déroulés en périphérie, en dehors du périmètre sacré. La décision actuelle entraînera de légères modifications, notamment le déplacement du périmètre pour rapprocher les bureaux de vote des populations.
Cette décision du Khalife découle des querelles politiques entre les politiciens de la ville sainte. Le Khalife a voulu protéger l’ensemble des personnes, considérant que chacun appartient à une seule et même famille. Il estime que les politiciens devraient revoir leur comportement et ne pas amener le Khalife à prendre de telles décisions.
Serigne Khadim Diop a également abordé le modèle de citoyen représenté par l’autorité de Touba, réfutant les “insinuations surprenantes” qui lui ont été attribuées. Il estime que ces insinuations ne reconnaissent pas le rôle équidistant du Khalife et ne récompensent pas adéquatement son engagement envers l’intérêt supérieur de la nation et des communautés.
Il considère Serigne Mountakha comme un modèle de citoyen accompli, constamment guidé par l’intérêt général dans sa position équidistante vis-à-vis de toutes les factions. Selon lui, il est incorrect d’attribuer au Khalife l’idée d’empêcher l’exercice d’un droit aussi fondamental que le droit de vote.
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